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ENSABLEMENT, subst. masc.
A.−
1. Fait de s'ensabler. L'ensablement d'une rivière, d'un port. L'abri produit par cette digue [du port de Céara (Brésil)] a été suffisant, (...) pour provoquer un rapide ensablement de la surface abritée (Quinette de Rochemont, Trav. mar.,1900, p. 169).
Spéc. Action de sabler. L'ensablement du bosquet de Laurence et de notre cour (Balzac, Corresp.,1821, p. 95).
2. Lieu recouvert par du sable apporté par l'eau ou le vent. Un ramasseur de langoustes, disposant ses boutiques sur l'ensablement qui sépare le Port Soif du Port Enfer (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 229).
B.− Action de s'ensabler, de s'échouer sur un banc de sable. Le fleuve, plus large, moins profond qu'en Nubie et baissant chaque jour davantage, rendait les ensablements plus fréquents (Du Camp, Nil,1854, p. 191).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃sɑbləmɑ ̃] et [ɑ ̃sabləmɑ ̃]. Fér. crit. 1787 écrit ensâblement. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1673 (Colbert cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 26, p. 50). Dér. du rad. de ensabler*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 9.