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ENROCHER, verbe trans.
A.− Emploi trans., surtout au passif, CONSTRUCTION. Affermir par des fondations en quartiers de roche, blocs de béton, sur un sol submergé ou mouvant; procéder à l'enrochement* (d'un ouvrage). Enrocher un mur de quai, une jetée, une digue, un barrage. Les piles de ce pont ont été solidement enrochées (Ac.1932).P. métaph. La tête était enrochée au creux d'une épaule d'étoffe sombre. Deux bras lui faisaient une étole (Gracq, Syrtes,1951, p. 96).
B.− Emploi pronom. passif, ART MILIT. [En parlant des grains de poudre à l'intérieur d'un obus ou d'une cartouche] S'enrocher dans.S'inscruster, se planter dans. La poudre [de guerre] contenant un excès d'humidité s'enroche dans la douille [de la cartouche] (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav.,1890, p. 302).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃ ʀ ɔ ʃe]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1465 « mettre en cave » (Compt. de l'aumosn. de S. Berthomé, fo100 ro, Bibl. La Rochelle ds Gdf.); 2. a) 1526 au fig. s'enrocher « s'endurcir » (J. Bouchet, Opuscules, p. 77 ds Gdf. Compl.); b) 1555 enroché « pétrifié, rendu dur comme un rocher » (J. A. de Baïf, L'Amour de Francine, L. I (I, 138) ds Hug.); 3. 1838 construction (Ac. Compl. 1842). Dér. de roche*; 1 au sens de « cave », 2 et 3 au sens de « pierre, rocher »; préf. en-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 3.