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ENRÉGIMENTEMENT, subst. masc.
A.− ARMÉE. Action d'enrégimenter, d'incorporer dans un régiment ou de grouper en régiment (des hommes, des unités militaires). [Des] forces qui, n'étant pas sujettes à la conscription et à l'enrégimentement, n'étaient dignes d'aucune considération (E. Littré, Fragm. de philos. positive,1876, p. 360 ds Littré Suppl.).
B.− Au fig., péj. Action de faire entrer ou d'entrer dans un parti, dans un groupe ayant une discipline contraignante. Chacun arrive par un enrégimentement dans des sociétés (Goncourt, Journal,1894, p. 604).Une vie morale française ramenée à un civisme étroit, à un enrégimentement de l'esprit et du corps (Barrès, Génie Rhin,1921, p. 10).
Rem. On rencontre ds la docum. le synon., plus rare, enrégimentation, subst. fém. Ils répugnent à tout ce qui sent l'enrégimentation et la caserne (Taine, Notes Anglet., 1872, p. 317).
Prononc. : [ɑ ̃ ʀeʒimɑ ̃tmɑ ̃]. Étymol. et Hist. I. 1. 1865 enrégimentement au fig. (Barbier, Satires, p. 90); 2. 1876 au propre (E. Littré, loc. cit. ds Littré Suppl.). II. 1865 enrégimentation (Vallès, La Littérature angl. ds Quem. Fichier). Dér. du rad. de enrégimenter*; suff. I -(e)ment1*, II -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Quem. 2es. t. 2 1971 (s.v. enrégimentation).