Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ÉNONCIATIF, IVE, adj.
Qui énonce. Terme énonciatif (Ac.1798-1932).Il [le livre] contient dix lois énonciatives des rapports fondamentaux de la société (Bonald, Législ. primit.,t. 2, 1802, p. 5).Cf. énonciation ex. 2.
GRAMMAIRE
Vx. Mode énonciatif. Mode qui énonce un jugement. Synon. indicatif.Toutes les fois que ce mode [l'indicatif] se trouve dans le discours exprimé ou sous-entendu, il y a un jugement énoncé. Aussi l'a-t-on souvent nommé mode énonciatif, mode judicatif (Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 48).
Proposition énonciative. Proposition qui ,,exprime sans tension affective un fait positif ou négatif`` (Grev. 1969, § 176). Anton. proposition interrogative, exclamative.Une proposition interrogative peut avoir la forme d'une proposition énonciative : la mélodie fait qu'on ne s'y trompe pas (Arts et litt.,1935, p. 5006).
HIST. Acte énonciatif. Acte d'accusation énonçant les délits imputés à Louis XVI (cf. Recueils textes hist., 1792, p. 64).
Prononc. et Orth. : [enɔ ̃sjatif], fém. [-i:v]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1386 « qui sert à énoncer » (Preuves de l'histoire de Bourgogne, III, 94 ds R. Hist. litt. Fr. t. 11, p. 507 : parolles enuntiatives); de nouv. en 1542 (P. de Changy, Livre de l'Institution de la Femme chrestienne, I, 8 ds Gdf. Compl.); 2. 1754 ling. (Du Marsais ds Encyclop. t. 4, p. 73 a, s.v. construction). Empr. au lat. impérialenuntiativus « qui énonce ». Fréq. abs. littér. : 10.