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ENLISEMENT, subst. masc.
Action, fait de s'enliser, de s'enfoncer dans du sable mouvant, dans un sol sans consistance :
Il appelle, il agite son chapeau ou son mouchoir, le sable le gagne de plus en plus; si la grève est déserte, si la terre est trop loin, si le banc de sable est trop mal famé, s'il n'y a pas de héros dans les environs, c'est fini, il est condamné à l'enlisement. Il est condamné à cet épouvantable enterrement long, infaillible, implacable, impossible à retarder ni à hâter, ... Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 547.
Au fig. Fait de se trouver dans une situation bloquée. Il se sentait irrémédiablement lié, cette fois, à la jeune femme : liens étroits, chaînes pesantes. Un enfant, ce serait à jamais la perte de sa liberté, l'impossibilité d'une séparation, d'une vie nouvelle; ce serait une existence réglée et monotone, un enlisement définitif (Arland, Ordre,1929, p. 417).Les questions dont se saisit un premier ministre peuvent avancer très rapidement. En revanche, les enlisements sont fréquents lorsqu'il laisse faire entre eux les membres de son gouvernement (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr.,1967, p. 108).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃lizmɑ ̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1862 (Hugo, loc. cit.). Dér. du rad. de enliser*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. Pauli 1921, p. 79.