| ![]() ![]() ![]() ![]() ENGORGÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de engorger*. II.− Adj. [Correspond à engorger B] A.− [En parlant d'un inanimé concr.] Qui est gêné par un engorgement. (Quasi-)synon. bouché, obstrué.Un toit dont les gouttières sont engorgées (Verne, Enf. cap. Grant,t. 1, 1868p. 208).Ma pauvre vie reflue à la surface ainsi qu'un égout engorgé (Bernanos, Imposture,1927, p. 437). − P. méton. Cette voix engorgée, pâteuse, qui sortait par le coin des dents (Druon, Gdes fam.,t. 2, 1948, p. 46). − PATHOL. [En parlant d'un organe ou d'un membre] Qui est le siège d'un engorgement. (Quasi-)synon. congestionné.Ce cheval a les jambes engorgées (Ac.1798-1932).Un poulain de quatre mois qui a encore les jambes engorgées (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 48).Le foie est engorgé, il s'y forme peut-être un abcès (Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1421). B.− Au fig. [En parlant d'une pers. ou de son comportement] Synon. fam. bouché.Il [un pêcheur de loups] avait l'esprit un peu lourd et engorgé (Arnoux, Rhône,1944, p. 339). |