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ENDOMORPHE, adj.
A.− GÉOL. Qui est caractérisé par l'endomorphisme*. Le métamorphisme « endomorphe » (action du dépôt sédimentaire sur la roche plutonique) (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 366).
Rem. La docum. atteste endomorphiser, verbe trans. Même partiellement absorbé, le vaincu réagit encore sur le vainqueur pour le transformer. Comme on dit en géologie, il l'endomorphise (Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p. 231).
B.− PSYCHOL., emploi subst. ,,Sujet dont le corps est gras, mou, rond, sans relief musculaire, et chez qui les viscères digestifs occupent une place importante`` (Sill. 1965).
Rem. La docum. atteste endomorphique, adj. a) Géol. Qui est de caractère endomorphe. Modifications endomorphiques du granite (La Terre, 1959 ds Rob. Suppl. 1970). b) Psychol. Caractéristique de l'endomorphisme (cf. ce mot C). La composante endomorphique traduit le développement des viscères qui dérive du feuillet interne ou endoderme de l'embryon (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 154).
Étymol. et Hist. 1. 1890-1902 géol. minér. (La Gde Encyclop., Paris, Larousse, t. 15, s.v. endomorphisme); 2. 1965 psychol. (Sill.). Composé des éléments préf. endo-* et suff. -morphe*. 1. Terme appliqué d'abord par le géologue et météorologiste français J. Fournet [1801-1869] en pétrographie (NED Suppl.2). 2. Emploi dû au psychologue américain W. H. Sheldon [né en 1899] dans son ouvrage Varieties of human physique de 1940 (ibid.).