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ENCAPUCHONNÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de encapuchonner*.
II.− Emploi adj. Qui est couvert d'un capuchon :
1. ... en face, une sorte de commodore américain (...) s'endormait, regardant (...) des cadres pendus aux murs renfermant des annonces de vins de Champagne, les marques de Perrier et de Rœderer, d'Heidsieck et de Mumm, et une tête encapuchonnée de moine, avec le nom écrit en caractères gothiques de Dom Pérignon, à Reims. Huysmans, À rebours,1884, p. 176.
P. ext. Complètement enveloppé. Les hommes du désert écoutaient immobiles, tout encapuchonnés dans leurs vêtements de laine grise (Flaub., Salammbô,t. 1, 1863, p. 41).
P. anal. Qui est couvert comme d'une capuche :
2. Elle [la nature] a mis le sucre tout pur dans la sève d'un roseau, et la farine dans les gros épis encapuchonnés du maïs, et dans ceux du riz et du millet, qui sont divergents. Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 69.
III.− Emploi subst. Celui qui porte un capuchon :
3. J'marche pas. Ça n'a rien à faire avec moi, répond l'encapuchonné, dont l'orgueil non moins que le confort est en jeu. Barbusse, Le Feu,1916, p. 45.
En partic. Moine. L'obstiné moine (...) poursuit la triste réformation (...). Après ce gros encapuchonné (...) vint le long et sec docteur de Genève (France, Révolte anges,1914, p. 239).
Fréq. abs. littér. : 69.