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EMPLOYÉ, ÉE, subst.
Personne qui occupe un emploi sous les ordres de quelqu'un, dans les sphères non productives de l'économie (commerce, administration, etc.) et dont le travail est d'ordre plutôt intellectuel que manuel. (S'oppose à patron, chef de service; à ouvrier). Cf. agent, commis, demoiselle, fonctionnaire.Un employé séché dans son bureau trop chaud, le corps ankylosé à demi, le teint blafard comme l'eau d'une rivière sale (Taine, Notes Paris,1867, p. 149).Ce travail d'employé qui le courbait tout le jour sur des factures, sur d'énormes additions dont il épelait patiemment chaque chiffre (Zola, Th. Raquin,1867, p. 10).Tu cherches une place d'employé de bureau ou d'employé de magasin à deux cents francs par mois (Aymé, Cléramb.,1950, IV, 3, p. 204).Les salaires des ouvriers et les traitements des employés sont bloqués à des taux très bas (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 180):
poiret ouvre de grands yeux. − Eh! bien, monsieur, un employé serait plus logiquement un homme qui pour vivre a besoin de son traitement et qui n'est pas libre de quitter sa place, ne sachant faire autre chose qu'expédier. bixiou. − Ah! nous arrivons à une solution... Ainsi le Bureau est la coque de l'employé. Pas d'employé sans bureau, pas de bureau sans employé. Que faisons-nous alors du douanier. (...) Bah! ce serait dans la matière bureaucratique un être neutre. Le gabelou est à moitié employé, il est sur les confins des bureaux et des armes... Balzac, Les Employés,1837, p. 268.
Employé(e) de maison. Domestique (cf. Lar. Lang. fr.).
SYNT. a) Appointer, engager, congédier, renvoyer un employé. b) Employé aisé, irréprochable, subalterne, supérieur; hauts employés (de banque), modeste, petit employé. c) Place d'employé; blouse, uniforme de certains employés; exactitude, ponctualité d'employé modèle. d) Employé + compl. déterm. (prép. à ou de) indiquant le lieu, le domaine de l'emploi exercé. Un employé aux archives, au cadastre, au contentieux, aux écritures, au(x) chemin(s) de fer, au ministère, aux pompes funèbres; un employé de bureau, de commerce, de magasin, de mairie, de(s) chemin(s) de fer, des douanes, des postes, des pompes funèbres, de l'État, du gaz, du gouvernement, de la poste, de la préfecture.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃plwaje]. Ds Ac. 1762-1932, au masc. seulement jusqu'en 1878.
STAT. − Employé, subst. et part. passé. Fréq. abs. littér. : 4 194. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 016, b) 5 358; xxes. : a) 6 573, b) 5 024.
BBG. − Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 31. − Rigaud (A.). Parlez-vous hexagonal? Vie Lang. 1969, pp. 649-651. − Slack (A.). Le Coin du pédagogue. Fr. R. 1971, t. 45, p. 410.