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EMPILEMENT, subst. masc.
A.− Action d'empiler (des éléments concrets ou abstraits); résultat de cette action :
1. [Le Martyre de saint Symphorien, par Ingres] Le tableau est froid; l'empilement des personnages et des gestes concertés y sent le professeur qui démontre beaucoup plus que l'artiste qui voit, s'inspire et crée; ... A. Michel, Sur la peint. fr. au XIXes.,1928, p. 75.
Spéc. Superposition de (quelque chose). La structure des minéraux argileux est constituée par l'empilement de couches hexagonales et de couches compactes (Caillère, Hénin, Minér. argiles,1963, p. 29).
B.− P. ext.
1. Action d'entasser; son résultat :
2. Une table chargée de livres au milieu de la pièce; et dans les coins, contre les bibliothèques, toutes sortes d'amas de livres et de brochures, un empilement, un fouillis, un désordre de déménagement, l'aspect d'une chambre habitée en garni par un travailleur. Goncourt, Journal,1862, p. 1178.
P. métaph. [Le compl. du nom désigne une chose abstr.] Je devins rouge jusqu'aux oreilles de cet empilement d'humiliations (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Inconnue, 1885, p. 1001).
2. Fam. [En parlant de pers.] Le fait d'être entassé, pressé. La cohue des trains, l'empilement suffocant dans les honteux wagons de la banlieue, bas, étroits (Rolland, J. Chr.,Antoinette, 1908, p. 891).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃pilmɑ ̃]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1548 (Arpentage de la terre de l'Isle Chalençois, ap. Le Cler de Douy, t. 1, fo221 rods Gdf. Compl.). Dér. de empiler1*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 30.