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EMPESÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de empeser*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant de linge] Qui est apprêté avec de l'empois. Un homme qui (...) laissait voir de grandes manchettes empesées, d'une blancheur de neige (Green, Moïra,1950, p. 144).
Emploi subst. Le buste en arrière maintenant, les cuisses coupées à l'arête vive de la table dont la dureté la blessait à travers l'empesé de ses jupes (Courteline, Ronds-de-Cuir,1893, 4etabl., p. 145).
B.− Au fig.
1. [En parlant d'une pers., de ses manières ou attitudes] Qui est raide, compassé. Un air empesé, des manières empesées (Ac.). Je compare dans mon esprit, ce grand seigneur italien [le cardinal Lante] (...) à tel grand seigneur empesé de la cour de Napoléon. Quel naturel! quelle aisance (Stendhal, Rome, Naples et Flor., t. 1, 1817, p. 241).Ils entrèrent dans l'église (...) d'un pas empesé (Guèvremont, Survenant,1945, p. 93).
Emploi subst. sing. avec valeur de neutre. Avant que la gentillesse native de la femme eût pu percer l'empesé de la petite bourgeoise (Proust, Swann,1913, p. 374).
2. [En parlant du style d'un auteur] Qui est lourd, qui manque de naturel :
... le billet de l'académicien [dans les Provinciales] pourrait bien être de quelque Gomberville, ou tout simplement de l'illustre Chapelain; le style est assez lourd et assez empesé pour cela... Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 68.
Fréq. abs. littér. : 141.