| ![]() ![]() ![]() ![]() EMPALÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. I.− Part. passé de empaler*. II.− Emploi adj. Qui a été empalé. Où l'on voit, tant ces Turcs ont des façons accortes, force gens empalés accrochés sur les portes (Hugo, Ruy Blas,1838, p. 432). ♦ P. métaph. Qui a une attitude raide, guindée. Quels types de caricature [les Anglais]! Quels gens empesés, empalés! (Pommier, Paris,1866, p. 291): Elle [MmeC.] a environ trente-cinq ans; elle est plus mal que bien... Jolie taille, empalée jusqu'aux reins; roide et piquée dans sa démarche parce qu'elle veut paraître cambrée.
Stendhal, Journal,1801-1805, p. 418. − Emploi subst. Personne qui a été empalée. On s'imagine en Orient que le fait de donner à boire aux crucifiés et aux empalés accélère la mort (Renan, Vie de Jésus,1863, p. 439). Fréq. abs. littér. : 23. |