| ![]() ![]() ![]() ![]() EMPÊTRÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de empêtrer*. II.− Emploi adj. A.− [En parlant d'une pers. ou d'un animal; correspond à empêtrer A] 1. [Avec une const. prép.] a) Empêtré dans.Qui est pris dans des liens, dans un obstacle. On est tout empêtré dans l'enchevêtrement confus de ramures (Gide, Retour Tchad,1928, p. 870).Un cheval fou tout empêtré dans ses guides danse dans un pré (Giono, Gd troupeau,1931, p. 248). b) Empêtré de.Qui est gêné par un encombrement. Le bon Tartarin empêtré de son fourniment (A. Daudet, Tartarin Alpes,1885, p. 102). 2. [Sans prép.] Qui est pris dans des liens, dans un obstacle. Le braconnier était dessus, décoiffait le lapin empêtré (Genevoix, Raboliot,1925, p. 285).Empêtré, il [l'homme] essayait de se dégager des barbelés (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 384). B.− Au fig. [En parlant d'une pers.; correspond à empêtrer B] 1. [Avec une constr. prép.] a) Empêtré dans.Qui est embarrassé, enfoncé dans. Un enfant empêtré dans son mensonge (Mauriac, Nœud vip.,1932, p. 243).Camille est complètement empêtré dans ses affaires (Drieu La Roch., Rév. bourg.,1937, p. 193). b) Empêtré de.Qui est encombré de. Mères de famille qui (...) se trouvent empêtrées de filles difficiles à marier (Balzac, Melmoth,1835, p. 333). c) Rare et métaph. Empêtré à.Cette existence empêtrée aux choses (Gracq, Syrtes,1951, p. 285). 2. [Sans prép.] Qui est embarrassé. Synon. balourd, gauche, gêné.L'air bonhomme et un peu empêtré (Rivière, Corresp.[avec Alain Fournier], 1909, p. 87). − Emploi subst. Depuis mon retour j'ai écrit XV pages, ce qui est bien joli pour un empêtré comme moi (Flaub., Corresp.,1860, p. 378). |