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EMBIELLAGE, subst. masc.
Techn. Ensemble des bielles d'un moteur ou d'une machine à vapeur. À deux heures de Dakar, où le déjeuner se prépare, l'embiellage saute, et l'on change de destinée (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 188).L'embiellage est composé du piston (avec son axe et ses segments), de la bielle et du vilebrequin à l'extrémité duquel est fixé le volant (Chapelain, Techn. automob.,1956, p. 38).
Rem. Lar. 20e-Lar. Lang. fr. enregistrent le verbe trans. embieller. ,,Monter et ajuster les bielles d'un moteur ou d'une machine à vapeur``, notion qui selon Lexis est habituellement exprimée par le syntagme (re)faire un embiellage; embiellage pourrait, d'après le verbe, signifier également ,,opération consistant à monter ou à ajuster un ensemble de bielles``.
Prononc. : [ɑ ̃bjεla:ʒ] (Lar. Lang. fr.). Étymol. et Hist. 1922 embiellage du moteur (Gambier, Amet, Cours pratique d'aviation, 147 ds Quem. Fichier). Dér. de bielle par l'intermédiaire d'une forme verbale embieller présupposée et attestée lexicographiquement (cf. supra rem.) (sur le modèle de bosse* > embosser* > embossage*); préf. em-*; suff. -age* (cf. ds DG effûtage, forme parasynthétique dérivée de fût, sans que l'intermédiaire verbal soit attesté). Fréq. abs. littér. : 1.