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ÉLÈVE1, subst.
A.− [Correspond à élever2A]
1. Enfant ou jeune qui reçoit l'enseignement d'un établissement scolaire ou d'une école spécialisée. Élève au/du Conservatoire; brillant, jeune, mauvais élève; parent d'élève. Un grand galopin de quinze ans, alors élève de troisième au lycée Louis-Le-Grand (Zola, E. Rougon,1876, p. 48).J'étais ancien élève de l'École Normale Supérieure (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 198):
1. Tous les grands élèves du cours devaient arriver vers huit heures, ce jeudi-là, pour préparer, durant la matinée, les uns le certificat d'études supérieures, les autres le concours de l'école normale. Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes,1913, p. 180.
En partic. Personne qui est candidate à une fonction ou à un grade et qui s'y prépare en suivant des cours collectifs appropriés. Élèves-officiers de Saint-Cyr-Coëtquidan (Le Figaro,19-20 janv. 1952, p. 10).
2. P. anal. Personne qui reçoit ou a reçu l'enseignement d'un maître, ou qui se réclame de lui. Synon. disciple.L'élève de Platon étalait sa doctrine (Bouilhet, Melaenis,1857, p. 40).MmeMorizot, une élève de M. Manet (Huysmans, Art mod.,1883, p. 129):
2. Il [Saint-Cyran] avait été l'élève des jésuites et il gardait, bon gré mal gré, leur empreinte. L'élève aussi du grand humaniste Juste Lipse qui avait même dû le guérir d'un goût trop vif pour les poètes païens. Bremond, Hist. littér. du sentiment relig. en France, t. 4, 1920, p. 132.
En partic. Enfant ou adolescent qui reçoit les leçons d'un précepteur. L'abbé de Condillac (...) ne fit de son élève que le roi des nigauds (Stendhal, Chartreuse Parme,1839, p. 395).
B.− [Correspond à élever2B] Vieilli
1. Animal né et élevé chez un éleveur. Un grand nombre de bestiaux et d'élèves (Crèvecœur, Voyage,t. 2, 1801, p. 258).Une nuit, enfin, il [le loup] pénétra dans l'étable aux porcs (...) et mangea les deux plus beaux élèves (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Loup, 1882, p. 1243).
2. Plante que l'on élève. Le seul élève de toute cette plantation qui vive encore (Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 3, 1863-69, p. 189).Le bon abbé bénédictin Walhafrid, taillant et arrosant ses élèves (Huysmans, Oblat,t. 1, 1903, p. 108).
Prononc. et Orth. : [elε:v]. Avec harmonie vocalique, [εlε:v] (Grammont Prononc. 1958, p. 41). Enq. : /elev/. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1653 « personne instruite dans un art par un maître » (Oudin, Recherches ital. et françoises, s.v. allievo); 1690 un élève de Port-Royal (Fur.); 1801 en parlant d'animaux (Crèvecœur, supra). Déverbal de élever*, sur le modèle du correspondant ital. allievo (fin xved'apr. DEI). Bbg. Arickx (I.). Les Orthoépistes sur la sellette. Trav. Ling. Gand. 1972, no3, p. 126. − Hope 1971, p. 284.