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ÉLEVÉ2, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de élever2*.
II.− Adjectif
A.− Rare. Qui a reçu une bonne éducation. Bernard est élevé : il se contient, et répond (Martin du G., Devenir,1909, p. 18).
B.− Bien, mal élevé. Qui a reçu une bonne, une mauvaise éducation; qui a bien ou mal profité de l'éducation reçue. Un joli garçon, bien élevé et de bonne famille (Becque, Corbeaux,1882, I, 1, p. 59).On reconnaît les gens bien élevés à une chose assez simple : ils vous parlent de ce qui vous intéresse (Goncourt, Journal,1884, p. 344):
D'ailleurs ne se départant jamais [Rhadidja], dans ses exploits, d'une discrétion et d'une bonne tenue qui en pareils cas sont chose musulmane. Avec Costals toujours réservée, tenant sa place, parfaitement bien élevée, si on peut le dire de quelqu'un qui n'a pas été élevé du tout; pleine lune de calme, de dignité et de lenteur. Montherlant, Les Lépreuses,1939, p. 1436.
En constr. impers. ou en attribut d'un suj. neutre. Il est mal élevé de tromper son mari, fût-ce avec lui-même (Giraudoux, Amphitr. 38,1929, I, 6, p. 66).Rien n'est plus mal élevé (Anouilh, Répét.,1950, III, p. 86).
Emploi subst. p. ell. du déterminé, fam. C'est un mal élevé. Il s'est conduit comme un mal élevé (Rob.).
STAT. − Élevé1 et 2. Fréq. abs. littér. : 7 208. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 15 199, b) 10 653; xxes. : a) 8 114, b) 7 096.