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ÉGOCENTRIQUE, adj.
Qui est relatif ou conforme à l'égocentrisme. L'idéal égocentrique d'un avenir réservé à ceux qui auront su égoïstement arriver à l'extrême du « chacun pour soi » (Teilhard de Ch., Phénom. hum.,1955, p. 271).La sincérité amoureuse est, comme la liberté, cette super-conscience : elle est ce qui empêche la clôture égocentrique, elle maintient l'âme en état d'ouverture (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 209).
[En parlant d'une pers. ou de sa manière d'être] Une attitude, une personnalité égocentrique. Son existence méthodique et capricieuse, errante et égocentrique (Blanche, Modèles,1928, p. 192):
La politesse, en fait, implique toujours, aussi bien dans nos civilisations que dans les autres, la discipline et surtout l'effacement des tendances naturelles égocentriques. Jeux et sp.,1968, p. 808.
Emploi subst. Personne égocentrique. L'égocentrique est conservateur de son cher moi irritable, toujours dressé en défensive contre un monde dont chaque approche est une menace pour un idéal fixé et jaloux (Mounier, Traité caract.,1946, p. 350).
PSYCHOL. (de l'enfant). Langage égocentrique. Qui ne se réfère pas explicitement à autrui. Répartition des propos de l'enfant en langage égocentrique et langage socialisé (Traité sociol.,1968, p. 246 et cf. égocentrisme ex. 2).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Égocentriquement, adv. D'une manière égocentrique. S'émouvoir égocentriquement sur son destin? (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 969). b) Égocentriste, adj. et subst. Synon. de égocentrique. L'être le plus égocentriste qui se puisse concevoir (Du Bos, Journal, 1923, p. 224). Nous sommes des égocentristes et c'est presque inévitable (Duhamel, Cécile, 1938, p. 88). À en croire Ingersoll, Bradley fut le plus grand des stratèges, Eisenhower un aimable agent de transmission, Montgomery un égocentriste sans génie (Maurois, Journal, 1946, p. 153). Cf. allocentriste, s.v. allo-.
Prononc. : [egɔsɑ ̃tʀik]. Étymol. et Hist. 1880-84 (Cadet de Gassicourt, Mal. enf., p. 58). Composé de ego mot lat. « moi » et de centre*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 61.