Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
EFFRITEMENT, subst. masc.
A.− [Correspond à effriter1] Fait de s'effriter ou d'être effrité. Débris ardoisés faits de l'effritement des roches (Gide, Si le grain,1924, p. 428).Effritement de rondins de bois écorcés (Civilis. écr.,1939, p. 0606).
Au fig. Usure, désagrégation. Les fissures, les effritements de son être, le lent travail de la vieillesse (Gide, Journal,1928, p. 891).
B.− [Correspond à effriter2] AGRIC., vieilli. ,,Épuisement du sol par des cultures mal entendues`` (Privat-Foc. 1870).
Rem. Attesté par Littré, Guérin 1892, Lar. 19e-Nouv. Lar. ill., Lar. Lang. fr. et Rob. qui le note comme ,,vieilli``.
Prononc. et Orth. : [efʀitmɑ ̃]. Pour [ε] ouvert à l'initiale, ds Littré, Barbeau-Rodhe 1930, et à titre de var. ds Warn. 1968 (cf. effriter1). Le mot est admis ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. I. 1846 « épuisement d'une terre » (Besch.). II. 1879 « réduction en poussière » (A. Daudet, Rois en exil, p. 443). I dér. de effriter2*; II dér. de effriter1*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 15.