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EFFRANGER, verbe trans.
Effiler un tissu sur les bords de manière que les fils pendent en formant des franges. Effranger une blouse, un châle, un foulard. Une éternelle robe noire effrangée (Goncourt, Journal,1863, p. 1361):
... le col tenant de sa chemise blanche empesée était effrangé comme de la dentelle, mettant à nu le tissu intérieur... Montherlant, Les Célibataires,1934, p. 737.
Emploi pronom. à sens passif. [En parlant d'un tissu, d'un vêtement] Ces bas de pantalon qui s'effrangent et vous donnent l'air d'un misérable (Huysmans, Marthe,1876, p. 87).
P. métaph. Se déchiqueter. Brouillard qui s'effrange. Cependant, au-dessus de Paris boueux, que ces giboulées salissaient du même ton jaune, les nuages s'effrangeaient, devenaient d'une pâleur livide, également épandue sans une fissure ni une tache (Zola, Page amour,1878, p. 1032).
Prononc. et Orth. : [efʀ ɑ ̃ ʒe], (j')effrange [efʀ ɑ ̃:ʒ]. Transcrit avec [ε] ouvert à l'initiale, sous l'influence des lettres redoublées, à côté de [e] fermé ds Warn. 1968. Cf. aussi Barbeau-Rodhe 1930 pour le subst. effrangement. Étymol. et Hist. 1863 (Goncourt, loc. cit.). Dér. de frange*; préf. é-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. Darm. 1877, p. 137.