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EFFLANQUÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de efflanquer*.
II.− Emploi adj. Maigre des flancs.
A.− [En parlant d'un animal, en partic. d'un cheval] Une longue haridelle, courte-queue, bien efflanquée, qu'il appelait un cheval de race (Jouy, Hermite,t. 4, 1813, p. 96).On reconnut le chat, tout efflanqué, sans poil, la queue pareille à un cordon (Flaubert, Bouvard,t. 2, 1880, p. 170):
1. ... sur une route qui fuyait dans la direction du Maroc, on voyait cheminer des silhouettes efflanquées de chameaux... Loti, Fleurs d'ennui,1882, p. 308.
B.− P. ext. [En parlant d'un être hum.] Maigre et longiligne. Trois gamins efflanqués le regardaient en rigolant (Saint-Exupéry, Courr. Sud,1928, p. 39).C'était une femme entre deux âges, nerveuse et efflanquée, qui fabriquait en chambre « l'article de Paris » (Dabit, Hôtel Nord,1929, p. 125):
2. C'était un individu d'environ cinquante ans (...) efflanqué plutôt que mince et respirant sur toute sa médiocre personne, un air matois et mal en point qui n'attirait en rien la sympathie. Carco, Rien qu'une femme,1924, p. 223.
Emploi subst. Personne efflanquée. Sortant des Invalides, je fis route avec un Canadien, un grand efflanqué qui faisait des enjambées de coureur de bois (Cendrars, Main coupée,1946, p. 104).Le courtaud gras et fleuri, l'efflanqué blême, n'avaient pas quitté leur poste d'observation (Arnoux, Roi,1956, p. 322).
C.− P. anal. [En parlant d'une chose] On m'introduisit dans un grand salon que j'eus bien vite inventorié (...) le divan efflanqué, des fauteuils vides de crin, la cheminée plus froide que son marbre (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 336).À un angle de rue, dans un quartier de maisons à peine hautes, il [un gratte-ciel] se dresse tout seul, grêle, efflanqué, paradoxal (Loti, Vertige mond.,1917, p. 194).
Rem. On rencontre ds la docum. un emploi au sens d'« inconsistant ». Prendre une goutte de café dans un océan de lait; − breuvage efflanqué (Barb. d'Aurev., Memor. 1, 1838, p. 211).
Fréq. abs. littér. : 92.