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DÉSHABILLAGE, subst. masc.
Action de déshabiller ou de se déshabiller.
A.− Action de retirer tout ou partie des vêtements de quelqu'un ou de ses propres vêtements :
Alors, une grande violence me saisit. J'arrachai mon corsage d'une main si hâtive que deux boutons se détachèrent. Un instant après, je me voyais dans la psyché, parmi les dentelles et les broderies de mon linge, et mon visage tendu, aux yeux brûlants, sourit d'un air horriblement complice à ce déshabillage obscène. Daniel-Rops, Mort, où est ta victoire?1934, p. 297.
B.− Au fig.
1. Manière crue et franche de dévoiler la vraie nature de quelqu'un ou de se livrer à des confidences intimes. Une heure après (...) eut lieu notre premier déshabillage de conscience (H. Bazin, Vipère,1948, p. 62).
2. Péj. Critique, jugement sévère. C'était l'injure, le déshabillage sans pitié (Rolland, J. Chr.,Buisson ard., 1911, p. 1391).
Rem. On rencontre ds la docum. le synon. vieilli déshabillement, subst. masc. Action de (se) déshabiller. Résultat de cette action. Nos djins, qui ont fini leur déshabillement progressif, sont nus à présent (Loti, Exilée, 1893, p. 211). P. ext. Pas un nuage, un effacement de vierge qui se couche, un déshabillement ne laissant voir qu'une raie de pudeur à l'horizon (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1325). Au fig. Le déshabillement des idées (A. Daudet, Nabab, 1877, p. 120).
Prononc. : [dezabija:ʒ]; [dezabijmɑ ̃]. Ce dernier n'est pas transcrit dans les dictionnaires. Étymol. et Hist. 1875 déshabillement (Zola, loc. cit.); 1877 déshabillage (A. Daudet, loc. cit., p. 213). Dér. du rad. de déshabiller*; suff. -ment1*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 11. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 53.