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DÉCOURS, subst. masc.
A.− Période de temps comprise entre la pleine et la nouvelle lune. Les singes ne sont plus malades au décours de la lune (Flaub., Tentation,1849, p. 457):
1. ... il connaissait les temps propres à la coupe, ceux où le bois ne sera pas attaqué de la vermoulure : c'est ordinairement quand la lune entre en décours, ... Pourrat, Gaspard des Montagnes,Le Château des sept portes, 1922, p. 131.
B.− P. anal. Période de déclin d'une maladie. Période, phase de décours. La fièvre était en son décours (Ac.).
P. métaph. :
2. Pour vous, le temps, en son décours, Versera de ses mains funèbres Sur la banalité des jours, L'épouvantement des ténèbres. Puis, vieil enfant, vous sortirez Triste et nu de la vie amère; (...). Bouilhet, Dernières chansons,Berceuse philosophique, 1869, p. 250.
3. Athlète de la Convention en Thermidor, et l'un de ses énergiques libérateurs, mais plus propre à la période ascendante qu'au décours et au déclin d'une révolution, il [Merlin de Thionville] s'efface et disparaît à mesure que la Révolution elle-même se perd dans les intrigues... Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 1, 1863-69, p. 373.
Prononc. et Orth. : [deku:ʀ]. Ds Ac. 1694 et 1718 s.v. decours sans accent et Ac. 1718 souligne que ,,plusieurs prononcent l'e comme un e muet`` (cf. dé-). Ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié du xiies. « cours, écoulement (des eaux) » (Psautier d'Oxford, 1, 3, éd. F. Michel, p. 1 [decursus]) − 1611, Cotgr.; 2. a) 1174 « déclin » fig. (Guernes de Pont-Sainte-Maxence, Vie de Saint Thomas le Martyr, éd. E. Walberg, 6121); b) ca 1180 astron. (Partonopeu de Blois, éd. J. Gildea, 856); c) 1694 d'une maladie (Ac.). Empr. au lat. class. decursus « action de descendre à la course, descente rapide, chute ». Fréq. abs. littér. : 13.