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DÉCONVENUE, subst. fém.
Désagrément dû à un insuccès, à une attente déçue. Une amère déconvenue. Une expression de déconvenue, de tristesse assombrit son visage charmant (Gide, Si le grain,1924, p. 561):
Georges et Emmanuel se trouvaient réunis chez Christophe. C'était une après-midi. L'un et l'autre étaient pleins de leurs soucis personnels : Emmanuel, de ses déboires littéraires, et Georges, d'une déconvenue dans un concours de sport. Rolland, Jean-Christophe,La Nouvelle journée, 1912, p. 1552.
Rem. 1. Donné comme fam. ds Ac. 1835, 1878, sans indication ds Ac. 1932. 2. On rencontre ds la docum. l'adj. déconvenu, ue. Synon. de déçu, désappointé. Tout déconvenu, je suis entré dans ce musée des Éponine (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 167).
Prononc. et Orth. : [dekɔ ̃vny]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 « inconvenance » (Rois, E. R. Curtius, p. 81 [II Sam. 13, 2]) − xvies. (d'apr. FEW t. 2, p. 1128 a, s.v. convenire); 2. a) ca 1178 « malheur, insuccès » (Renart, éd. E. Martin, branche III, vers 6), considéré comme ,,vieux mot`` ds Fur. 1690, ,,familier`` ds Ac. 1718-1878; b) 1822 « désappointement » (Stendhal, Amour, p. 163). Dér. de l'a. fr. convenue « situation, affaire » (xiiies., T.-L., Gdf.) part. passé subst. de convenir*, préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 142.