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DRIVER2, verbe trans.
A.− TURF. Conduire (un cheval attelé à un sulky) dans une course au trot. Il [Jean] avait monté ou drivé en course les meilleurs chevaux, mais il les entraînait lui-même (Vialar, Homme de chasse,1961, p. 227).
B.− P. ext., arg.
1. ,,Piloter, conseiller`` (Voyous, 1946 ds Esn. 1966).
2. Diriger. C'est moi qui règle (...) Après le boulot. À partir de c'soir, vous ne passerez plus que par moi (...) C'est moi qui drive maintenant (Le Breton, Razzia,1954, p. 27).
C.− SP. (tennis, golf). Envoyer (la balle) par un drive. Le grand champion (...) avait drivé sa balle dans les genêts (Tennis et Golf, 1erjuill. 1933, p. 10 ds Grubb. Fr. sp. neol., 1937, p. 35).
D.− Emploi abs.
1. SP. (tennis, golf). Faire un drive. Soit en servant, soit en drivant (Lacoste, Tennis,p. 115, , p. 10 ds Grubb. Fr. sp. neol., 1937, p. 35).
2. Arg. Conduire (une auto). Une bagnole sortit de l'ombre. Tony la drivait (Le Breton, Rififi,1953, p. 62).
Prononc. et Orth. : [dʀive], (je) drive [dʀi:v]. Mais d'apr. Dupré 1972, p. 744, ,,les amateurs de sport disent tous [dʀajv] pour prononcer le mot drive. Le verbe dérivé est prononcé sur le même modèle``. Donc [dʀajve]. Etiemble cité par Dupré 1972 est au contraire partisan de la francisation. Étymol. et Hist. 1. 1933, 1erjuill. golf (Tennis et Golf ds A.-O. Grubb, loc. cit.); 2. 1933, 5 sept. turf (Paris-Sport, ibid.); 1946 arg. des voyous « conduire » ds Esn. Francisation du verbe angl. [to] drive; dés. -er, attesté comme terme de sp. notamment du cricket, de base-ball, de tennis (1857 ds NED); v. aussi dériver « s'écarter de sa direction ». Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925] p. 156.