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DRISSE, subst. fém.
MAR. Cordage ou palan qui sert à hisser une voile, un pavillon, un signal flottant. Drisse de basse vergue, du grand hunier, du petit perroquet. Le pavillon du brick, moins tendu, s'engageait dans les drisses, et il devenait de plus en plus difficile à observer (Verne, Île myst.,1874, p. 423).Il le suspendit à une drisse (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 247):
Les drisses descendant de la corne de cette vergue auxiliaire perpendiculairement, la manœuvre des voiles se faisait du banc de quart, et un homme y suffisait. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 171.
Loc. À mi-drisse. [En parlant d'un pavillon] Qui n'est hissé qu'à moitié pour signaler que le navire n'est pas prêt. Un mât fut dressé et le pavillon danois monta lentement pour s'arrêter à mi-drisse; il restait en berne, un accident était donc arrivé (Charcot, Mer Groënland,1929, p. 69).
Rem. La docum. atteste le verbe trans. drisser. Hisser à l'aide d'une drisse. Mousse ou gabier, il avait, parbleu! jadis drissé les vergues (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 220).
Prononc. et Orth. : [dʀis]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1639 (E. Cleirac, Explication des termes de marine, p. 32 ds Vidos, p. 345). Empr. à l'ital.drizza, terme de mar., déverbal de drizzare, attesté au sens de « hisser une voile » dep. 1607 (B. Crescenzio ds Tomm.-Bell.), proprement « dresser » (v. ce mot). Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Hope 1971, p. 284, 306. − Kohln. 1901, p. 41. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 180, 388, 407. − Sain. Lang. par. 1920, p. 277. − Vidos 1939, p. 26, 48, 345, 346, 602.