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DRAGEONNER, verbe.
A.− [En parlant d'une plante] Pousser des drageons. Les racines [du peuplier] qui s'étendent à une grande distance drageonnent beaucoup (Baudrillart, Nouv. manuel forest.,t. 1, 1808, p. 181).
Au part. prés. adj. Une frénésie... l'emportait [le Rouge] en de courts galops par-dessus les cépées drageonnantes (Genevoix, Dern. harde,1938, p. 36).
P. métaph. Il n'y a pas à dire, la petite fleur bleue, le chiendent de l'âme, c'est difficile à extirper et ce que ça repousse! Rien ne paraît pendant vingt ans et soudain, on ne sait, ni pourquoi, ni comment, ça drageonne et ça jaillit en d'inextricables touffes (Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 243).
B.− HORTIC. Couper la racine qui porte le drageon et la planter.
Rem. 1. Ce sens est attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965. 2. Le subst. correspondant à ce sens est drageonnage. Le drageonnage est parfois un moyen d'obtention des porte-greffes (Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, pp. 77-78).
Prononc. et Orth. : [dʀaʒ ɔne], (il) drageonne [dʀaʒ ɔn]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1636 « pousser des drageons » (Monet). Dér. de drageon*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1.
DÉR.
Drageonnement, subst. masc.[Correspond à drageonner A] Action de drageonner. On sait que le drageonnement de ses racines [de l'ailante] le rend éminemment propre à la retenue des terres (Enquête sur les incendies des forêts ds Littré; repris ds Lar. 19eSuppl. 1878, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.). [dʀaʒ ɔnmɑ ̃]. Ds Ac. 1932. 1reattest. 1872 (Littré, t. 4, p. 2595 c); du rad. de drageonner, suff. -(e)ment1*.