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DOUBLURE, subst. fém.
A.− Chose ou personne servant de double à une autre, avec laquelle elle est dans un rapport d'identité ou de similarité. Je voyais dans l'image graphique l'exacte doublure du son qui lui correspondait (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 24):
1. ... mais si l'on rétablit la notion de formes et de mécanismes réels, la finalité n'est plus un complément, elle n'est plus qu'une doublure inutile. Ruyer, Esquisse d'une philos. de la struct.,1930, p. 330.
Spécialement
1. MUS. ,,La reproduction simultanée d'une note à une ou plusieurs octaves, ou à l'unisson, s'appelle doublure`` (Dubois, Harm., 1921, p. 11).
2. Personne qui en remplace une autre, qui se substitue à elle.
a) Domaine du spectacle.Acteur ou actrice qui a pour fonction d'en remplacer un(e) autre en cas de besoin. La doublure d'une vedette; faire jouer une doublure. Elle parle d'une façon admirable de sa vie de théâtre... Plus tard, elle nous raconte l'histoire de la doublure dans le rôle du policier (Green, Journal,1929, p. 12).Les cascadeurs sont des doublures auxquelles il est le plus souvent fait appel (Media1971) :
2. ... Paz se rendit au faubourg du Temple et demanda mademoiselle Turquet, pendant l'été la doublure de la plus illustre écuyère du Cirque, et comparse au théâtre du boulevard pendant l'hiver. Balzac, La Fausse maîtresse,1841, p. 39.
Au fig. Personne qui est (comme) la copie d'une autre. Vous occupez sa place, votre visage masque une absence; vous êtes une remplaçante, une doublure, un reflet (Mauriac, Journal 1,1934, p. 32).
b) Arg. Personne qui sert de couverture à un malfaiteur. [Les agents de l'autorité] insinuaient obligeamment que j'étais la doublure de certain loup-garou, dont les apparitions très problématiques glaçaient d'effroi les fortes têtes du pays (Vidocq, Mém.,t. 2, 1828-29, p. 26).
B.− TECHNOL. Étoffe ou autre matière souple qui sert à garnir l'intérieur de quelque chose. Doublure de soie, de satin; coudre, découdre une doublure. Suzanne (...) cachait dans la doublure des sièges, derrière le bois des fauteuils (...), des petits bouts de papier soigneusement pliés (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 31).L'argent et les papiers clandestins étaient cousus dans la doublure (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 326).
Prononc. et Orth. : [dubly:ʀ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1376 « étoffe, matière servant à doubler » (L.-V. Delisle, Mandements et actes divers de Charles V, Paris, 1874, p. 676 ds Littré); 2. 1808 théâtre (Hautel). Dér. du rad. de doubler*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 145. Bbg. Lew. 1960, p. 92. − Rog. 1965, p. 34, 91. − Uren (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 208.