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DOUBLEMENT2, subst. masc.
Action ou fait de doubler, de rendre double.
A.− [Correspond à doubler I] Action de multiplier par deux. Le doublement des recettes (Dub.1967).
P. ext., au fig. Fait d'accroître, d'augmenter beaucoup. Doublement des sentiments, des passions. Anton. dédoublement.L'étonnement d'être quelqu'un (...) l'effet critique du doublement de nos actes (...) se reproduisent aussitôt (Valéry, Variété II,1929, p. 66):
L'imitation exprime justement ce doublement de la conscience qui sans ajouter aucun contenu à l'association psychologique en transforme cependant radicalement le sens. J. Vuillemin, L'Être et le travail,1949, p. 116.
B.− [Correspond à doubler II] Action ou fait de répéter deux choses identiques, d'ajouter une chose à une autre. Bientôt, au contact du monde grec, apparaît l'adoucissement du mot, le doublement des consonnes (Benda, Fr. byz.,1945, p. 165).
Spécialement
Dans la lang. milit. Fait de doubler les rangs des soldats. Doublement des files (Ac.1932).
MUS. Emploi simultané du même son par deux ou plusieurs parties différentes. Les doublements de parties, à une ou plusieurs octaves, et les unissons entre des parties différentes, sont d'un usage fréquent dans l'instrumentation (E. Guiraud, Busser, Instrument.,1933, p. 216).
Rem. Lar. Lang. fr. enregistre aussi le sens correspondant à doubler III. ,,Action de dépasser un véhicule en marche. Doublement interdit sur 10 km``. Dans ce sens, on dit plutôt dépassement.
Prononc. et Orth. Cf. doublement1. Étymol. et Hist. 1. Ca 1268 « action de doubler » (Brunetto Latini, Trésor, éd. P. Chabaille, 1. III, part. I, chap. XIII [ms. de 1284] : l'uiteime color [de rectorique] est apelée doublement, porce que li parleres double son conte); 2. 1900 « action de doubler un véhicule » (Nouv. Lar. ill.). Dér. de doubler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 2.