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DÉSOLANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de désoler*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant d'une chose]
1. Qui fait du mal. Une sécheresse désolante pour les biens de la terre (Maine de Biran, Journal,1817, p. 42):
1. ... vous repousserez de votre esprit cet affreux et désolant scepticisme qui flétrit l'ame, comme les gelées du printemps brouissent les fleurs de nos vergers, y introduit l'insociable, le desséchant égoïsme, et convertit notre imagination en un désert nu et aride. Crèvecœur, Voyage dans la Haute Pensylvanie,t. 2, 1801, p. 352.
2. Qui afflige, attriste. La désolante vérité (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Colporteur, 1893, p. 1166).Mais dehors, c'est la pluie, la déprimante, la noire et désolante pluie méridionale (Colette, Music-hall,1913, p. 99):
2. Le 28. − Encore une mort, encore un disparu de cette association d'amis qui se rattachait à Maurice (...) Oh! que c'est désolant! Que de lamentations me viennent sur ces destructions lamentables et si rapides des hommes! E. de Guérin, Journal,1840, p. 379.
P. iron. J'ai appris le bridge à la femme de chambre qui avait des dispositions désolantes : elle nous ruine tous (La Varende, Tourmente,1948, p. 95).
B.− P. méton. [En parlant d'une pers.] Qui cause une (vive) contrariété, qui attriste :
3. Cet homme est morne et désolant comme Le Giaour, comme Lara, comme vous, Lélia, quand vous souffrez. Sand, Lélia,1833, p. 19.
Rem. On rencontre ds la docum. l'adv. désolamment. D'une manière désolante. Elle [la femme] est désolamment féconde, dès qu'on la touche (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 141).
Prononc. et Orth. : [dezɔlɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ds Ac. dep. 1718. Fréq. abs. littér. : 297. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 448, b) 428; xxes. : a) 643, b) 263. Bbg. Gohin 1903, p. 291.