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DÉSESPÉRANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de désespérer*.
II.− Adj. [Gén. en parlant d'une chose]
A.− Qui jette dans le désespoir; qui désole, qui apporte l'affliction. Des nouvelles désespérantes. Tout est désespérant... Tout sauf, justement, l'art! (Martin du G., Thibault, Été 14, 1936, p. 276).Il n'est rien de plus désespérant et rien de plus injuste que de souffrir pour rien (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 237):
Gustave Flaubert (...) n'écrivait-il pas à une amie cette phrase désespérante : « Nous sommes tous dans un désert. Personne ne comprend personne. » Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Solitude, 1884, p. 925.
SYNT. Un livre, un scepticisme désespérant; une fatalité, une pensée, une réponse, une vérité désespérante.
P. hyperb., fam. ou non. Désagréable, agaçant, fâcheux. Un temps désespérant; avec une froideur, une lenteur, une logique désespérante; c'est désespérant.
P. ext. Qui apporte la tristesse. Un paysage désespérant. Cet avril désespérant, sans feuilles aux arbres (Arène, Veine argile,1896, p. 117).
P. méton. [En parlant d'une pers.] Un enfant désespérant. Qui échappe, dont on ne peut rien faire.
B.− Qu'on désespère d'égaler, qui ne peut être égalé. Une perfection désespérante. Je vous vois un sang-froid et un bon sens désespérants (Stendhal, Chartreuse,1839, p. 213).
Prononc. et Orth. : [dezεspeʀ ɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ds Ac. 1798-1932. Fréq. abs. littér. : 402. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 548, b) 658; xxes. : a) 614, b) 519.