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DÉSERT, ERTE, adj. et subst. masc.
I.− Adjectif
A.− Où il n'y a (presque) personne
1. de façon permanente ou pour une longue période.
a) [Le déterminé désigne une étendue géogr.] Inhabité, sauvage. Île, région, terre déserte. De chaque côté du chemin, la campagne blanche de neige s'étendait déserte à perte de vue; aucune apparence de bourg, village ou hameau (Gautier, Fracasse,1863, p. 163).Dans l'île de Tahiti, la vie est localisée au bord de la mer; les villages sont tous disséminés le long des plages, et le centre est désert (Loti, Mariage,1882, p. 139):
1. ... Là-bas, tout au bout de la France, il est un pays désert, mais désert comme les solitudes américaines, ignoré des voyageurs, inexploré, séparé du monde par toute une chaîne de montagnes (...) Toute cette contrée montueuse est connue sous le nom de « massif des Maures ». Sa vraie capitale est Saint-Tropez... Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Rencontre, 1882, p. 330.
P. anal. Les pages désertes d'une partition où l'on ne lisait que des « temps forts », semés à intervalles égaux comme des larmes (Colette, Naiss. jour,1928, p. 7).
b) [Le déterminé désigne un bâtiment d'habitation destiné à l'homme ou à l'animal] Abandonné, inoccupé. Vallombreuse emmena Sigognac, qui vit dans l'écurie, naguère déserte, dix beaux chevaux séparés par des stalles de chêne (Gautier, Fracasse,1863p. 493).L'ambulance divisionnaire se trouvait de l'autre côté de la place. C'était une grande maison déserte et noire sans un meuble, sans un grabat (Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 293).
P. anal. Si les ballons remplis d'air demeurent déserts, c'est qu'on les a débouchés dans une zone stérile; s'ils se peuplent, c'est qu'on les a débouchés dans une zone féconde (Rostand, Genèse vie,1943, p. 123).
2. De façon temporaire ou occasionnelle
[Le déterminé désigne un lieu d'habitation, de réunion, de passage] Vide. Les domestiques étaient au cinéma. L'appareil tintait seul dans la maison déserte (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 469).Les Nouvelles littéraires d'hier (lues, ô horreur! dans l'église déserte, parce que c'est le seul endroit ici où il fasse frais) m'ont apporté votre poème (Montherl., Pitié femmes,1936, p. 1105):
2. Il revint assister au débarquement, attendit que le flot des voyageurs eût rendu les billets et se fût empilé dans les voitures des hôtels (...) Et, alors seulement, il put souffler un instant dans la gare redevenue déserte et silencieuse. Zola, La Bête humaine,1890, p. 55.
3. Je vais m'installer sur le banc de quart. La barque tire sur son amarre. Le soleil décline doucement. Il y a des risées sur l'eau. Le ciel est pur. La mer déserte. Le large indigo. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 171.
SYNT. Quai, port désert; allée, avenue, place, ruelle déserte; salle (de café, de musée, etc.) déserte. Noir, obscur, silencieux, vide et désert.
Rem. Désert est souvent accompagné d'un adv. ou d'un compl. de temps. Je me promenai dans cette rue sans boutique, et déserte à cette heure (Dumas fils, Dame cam., 1848, p. 115). Au petit matin, des souffles légers parcourent la ville encore déserte (Camus, Peste, 1947, p. 1314).
Désert + compl. de l'adj.Un peuple affairé, silencieux, vêtu d'imperméables et chaussé de caoutchoucs, circulait déjà, encombrant les trottoirs, mais attentif à ne pas empiéter sur la chaussée, pourtant déserte de voitures (Martin du G., Thib.,Sorell., 1928, p. 1198).Ô soleil de minuit sans sommeil solitude Dans les logis déserts d'hommes où vous veillez Épouses d'épouvante (Aragon, Crève-Cœur,1941, p. 14).
P. méton. On a cogné contre la porte. Un bond; il va ouvrir : la nuit déserte le salue (Giono, Regain,1930, p. 106).C'était un petit matin tout gris, désert (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 491):
4. Cinq ou six vieilles femmes priaient là, clientes de cérémonies désertes. Dans cette solitude pleine de présences et de chuchotements, Augustin finit par goûter une fatigue physique, une nonchalance, un repos, et l'envie de dormir. Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 318.
B.− Au fig. Terne, où il ne se passe rien. Paraîtras-tu demain? Passerai-je encore une journée déserte et désolée? (M. de Guérin, Corresp.,1837, p. 268).La lune s'éleva sur les sapins, derrière les collines, (...) Elle nous baigna spontanément de sa lumière morne et pâle, de sa flamme déserte et pâle (Villiers de L'I.A., Contes cruels,1883, p. 304).Rien ne palpitait dans ses vers [de Leconte de Lisle] tout en façade que n'étayait, la plupart du temps, aucune idée; rien ne vivait dans ces poèmes déserts (Huysmans, À rebours,1884, p. 250):
5. Elle [MmeClapain] devait être payée chichement, n'avoir jamais de liberté, ne sortir que pour les maîtres et toujours le moins possible. Une existence déserte, comme on en voit des milliers, sans les remarquer. Estaunié, Madame Clapain,1932, p. 317.
En partic. [Le déterminé désigne la personnalité ou ses manifestations] Sans expression, sans émotion. (Un) regard désert :
6. Il y eut un silence dont Mathieu profita pour ensevelir ses souvenirs de la nuit. Quand il sentit que son cœur était désert, il releva la tête... Sartre, L'Âge de raison,1945, p. 205.
Libre, disponible :
7. ... elle [Aurore] était (...) trop intelligente pour armer contre elle-même les mains qu'elle abandonnait. « Je m'empresse d'oublier tous les visages qui ont cessé de m'émouvoir. Offrir à un nouveau venu un esprit libre et un cœur désert est (...) le moins que l'on puisse faire honnêtement. » L. de Vilmorin, La Fin des Villavide,1937, p. 60.
II.− Substantif
A.− Lieu désert (supra I A).
1. De façon permanente ou pour une longue période : endroit inhabité. Certains départements comme le Gers et l'Ariège deviennent des déserts, mais ces déserts sont peuplés de morts. Les cimetières abandonnés des vieux villages se pressent autour d'églises, mortes elles aussi (Mauriac, Mém. intér.,1959, pp. 116).
Vieilli. Alexis se taisait. Un monde de pensées l'oppressaient; les déserts de la banlieue passaient derrière les vitres [du tramway], et ce spectacle rapide ajoutait à la confusion de son esprit (Lacretelle, Hts ponts,1935, p. 144):
8. Je ne sais pas où est André, et lui-même doit ignorer mon adresse. Les indications à son sujet sont plutôt vagues et contradictoires (...) J'ai le plus grand désir, cependant (et malgré tous les déserts mal servis par les postes), de poursuivre une coutume de correspondance qui réduit l'éloignement à n'être plus qu'un prétexte. Valéry, Correspondance[avec MmeGide], 1893, p. 190.
Faire le désert. Cf. faire le vide :
9. Renonçant (...) à affronter Richard Cœur de Lion en rase campagne, il [Saladin] se contentera, à la manière bédouine, de faire le désert devant lui. Le désespoir au cœur, il fit évacuer les villes de la côte, même Ascalon, par la population musulmane et, tandis que de douloureux cortèges d'émigrants prenaient le chemin de l'Égypte, il fit raser au sol les murailles des cités. Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 274.
Spéc., GÉOGR. Zone aride, aux précipitations irrégulières ou faibles, à la végétation inexistante ou rare, aux paysages essentiellement minéraux et dépourvue d'habitat permanent. Il n'est ni triste ni gai, le désert, l'innombrable néant des sables sous le néant lucide du ciel : il est sinistre (Sartre, Mouches,1943, II, tabl. 2, 4, p. 72).Un nouveau genre de supplice débute et non des moindres, supplice du désert, des mirages et autres fantasmagories méchantes de la soif et de la réverbération (Cocteau, Diff. être,1947, p. 145):
10. La morne tristesse du désert règne sur cette terre aride dont le sein gercé nourrit à peine quelques mimosas dépouillés, des cactus et des palmiers nains. A. France, Le Crime de Sylvestre Bonnard,1881, p. 307.
11. La brise chaude, la brise d'Afrique, apportait à mon cœur joyeux l'odeur du désert, l'odeur du grand continent mystérieux où l'homme du nord ne pénètre guère. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Un Soir, 1889, p. 1127.
12. Il voulait le vrai désert, la vraie plénitude du désert, où vivaient ces vrais hommes qu'il avait entrevus, au seuil des tribus, les yeux baissés sur le chapelet. Psichari, Le Voyage du centurion,1914, p. 44.
SYNT. a) Désert + adj. : désert immense; désert ardent, aride, brûlant, calciné, glacé; désert crayeux, pétré, pierreux, rocheux, sablonneux, salé; désert rouge; désert africain, tartare. b) Désert + subst. : désert d'argile, de granit, de pierres, de sable; désert de feu. c) Subst + désert : aridité, chaleur, immensité, silence, solitude du désert; poussière, sable, soleil, vent du désert; (les) confins du désert; bédouin, cavalier, seigneur du désert; pirate du désert; caravane, peuple du désert; armée, police du désert; animal, coursier, gazelle du désert; plante du désert; souffle du désert; expérience, magie, nostalgie, nuit, vie du désert; couleur de désert. d) Verbe + désert : fertiliser, irriguer, peupler le désert; (s')égarer, (se) perdre dans le désert.
P. méton. Peuples monothéistes modelés par le désert (Faure, Hist. art,1912, p. 263).Ces visages tannés que le désert faisait sans âge (Gracq, Syrtes,1951, p. 283).
Locutions
a) [Désert en tant que lieu désolé, à la nature hostile] Oh! Tu sais, avec Jacques, je vivrais bien au désert (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 70).Cf. supra Sartre, loc. cit. et Cocteau, loc. cit. et ex. 10.
Au fig. Elle [l'église] n'a pas peur de la solitude; s'il le faut, elle habitera les déserts et les fera fleurir (Maritain, Primauté spirit.,1927, p. 155).
Crier, parler dans le désert : Crier, parler sans pouvoir se faire entendre. Nasty [à Heinrich] les curés sont impuissants; on les aime, c'est vrai, mais s'ils condamnent la révolte, ils prêcheront dans le désert (Sartre, Diable et Bon Dieu,1951, tabl. 5, 4, p. 167).La liberté n'est pas cette Ariane sans écho, exhortant des cadavres, prêchant pour les sourds, clamant dans le désert : mais elle est communicative comme l'incendie et purifiante comme la bourrasque (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 95).
b) [Désert en tant que lieu de refuge] Dans deux heures, le crime sera commis. L'Agha est déjà en fuite. Moi, je prends le désert ce soir. Veux-tu me suivre? (Lenormand, Simoun,1921, tabl. 13, p. 160):
13. ... la fuite au désert, l'« anachorèse » (littéralement la « montée au maquis ») (...) [est] un phénomène très général dans l'Égypte gréco-romaine (criminels, débiteurs et surtout contribuables insolvables, a-sociaux de toute espèce, et non pas seulement religieux). Marrou, Connaiss. hist.,1954, p. 66.
En partic. [P. réf. à l'église* du désert] Je connaîtrais de grands combats. J'irais au désert avec les protestants (Guéhenno, Journal« Révol. », 1937, p. 84).
c) [Désert en tant que lieu de l'aventure, de l'épanouissement] D'un côté, la liberté dans le désert; de l'autre côté, les hommes (Rolland, J.-Chr.,Buisson ard., 1911, p. 1271).Cf. supra ex. 11 et 12.
d) [Désert en tant que lieu privilégié de la rencontre, du face à face avec le Créateur] Et qu'aurai-je fait toute ma vie, sinon de rechercher cette solitude qui n'était pas celle du désert où nous trouvons Dieu, mais celle du confort où nous ne trouvons que nous-mêmes? (Mauriac, Nouv. Bloc-notes,1961, p. 99).
[Désert en tant que lieu de l'épreuve]
[Épreuve subie] Saint-Cyran, avait si l'on peut dire, la hantise de la tentation du Christ au désert (Bremond, Hist. sent. relig.,1920, p. 171).Au fig. Traversée du désert :
14. Et le chevalier parfait, le Cid du catholicisme, saint Polyeucte, sainte Théodore, saint Pierre Corneille, s'avancerait à travers les embûches du démon et les tentations éclatantes de la sainteté. Parfois, il souffrirait, dans sa traversée du désert, de cette aridité qu'ont dévoilée les mystiques, de cet abandon de Dieu que tout croyant a connu et que Corneille n'a pas ignoré... Brasillach, Pierre Corneille,1938, p. 333.
En partic. Disparition provisoire de la scène politique. Camus, au temps de la traversée du désert, le quitte [De Gaulle] en lui demandant en quoi, à son avis, un écrivain pourrait servir la France : « Tout homme qui écrit (un temps), et qui écrit bien, sert la France » (Malraux, Les Chênes qu'on abat,Paris, Gallimard, 1971, p. 169).
[Épreuve voulue, librement consentie] Anachorète au désert, pères du désert. Il n'y a des hommes supérieurs que là [dans les grandes villes]; ou dans des cellules au désert (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 311).Chercher la sainteté (...) au désert (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 133).P. ext. Le cloître, le couvent. Précipitée du monde au désert, elle est entrée soudaine et avec tous ses feux, dans les glaces monastiques (Chateaubr., Génie,t. 1, 1803, p. 386).Elle jeûna, passa des heures en prières, (...) Elle était toute préparée, affirmait-elle, s'il le fallait, à se retirer au désert (Boylesve, Leçon d'amour,1902, p. 244).P. anal. Continuez à m'écrire dans mon désert des nouvelles du monde. Ce n'est pas que ce désert ne soit très animé, nous passons les jours en fêtes (Chateaubr., Corresp. gén.,t. 2, 1789-1824, p. 119).Nous avons été vivre dans notre désert de Bièvres, nous avons fait, comme tant d'autres, notre petite expérience de vie phalanstérienne (Duhamel, Combat ombres,1939, p. 55).
[Désert en tant que lieu du miracle] Le pain tombé du ciel pour le peuple au désert, Quand sécha la rosée dont le sol fut couvert (Jammes, Géorgiques,Chants 1, 1911, p. 12).
P. métaph. ou au fig. L'indifférence de la multitude est un désert plus sûr que le désert même (Bloy, Désesp.1886, p. 160).La vie sans toi ne me paraît plus qu'un désert (Gide, École femmes,1929, p. 1252).
Désert + subst.(Un) désert de larmes. Quand je relis mon journal de jeune fille, j'ai l'impression de voler dans un avion très lent au-dessus d'un désert d'ennui (Maurois, Climats,1928, p. 157).Vous n'avez pas vécu, mais il vous reste encore à vivre. Dans ce désert d'indifférence et d'oubli, n'avez-vous jamais senti, depuis vingt ans, dans le silence, votre âme protester contre vous? (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 372).
2. De façon temporaire ou occasionnelle : endroit vide, où l'on ne rencontre personne. Cette foule, peu à peu, s'était répandue dans les terres voisines, avait fait le cercle autour de la fosse, à cent mètres. Au centre du grand vide, le Voreux se dressait. Plus une âme, plus un bruit, un désert (Zola, Germinal,1885, p. 1544):
15. Dans la rue Mouffetard, ce soir-là, traînaient des odeurs de viande morte, de chat et d'urine et les invisibles flocons de la misère; comme toujours, dans ces déserts endormis de Paris. Laforgue et ses camarades ne virent s'esquiver que les derniers rôdeurs de la malchance, ces vieilles femmes qui roulent de portail en portail (...) ces noirs et ces manœuvres algériens qu'on entend chanter si tard en été sous les arbres de papier vert de la place Maubert comme sur un toit d'Afrique... Nizan, La Conspiration,1938, p. 20.
B.− [Suivi d'un compl. déterminatif désignant un lieu] Fait d'être désert; qualité de ce qui est désert (cf. I A). Et moi qui redoutais le désert de cette grande salle! Elle est déjà plus qu'à demi pleine de couples qui tournoient (Colette, Cl. école,1900, p. 306).Le désert des champs, le silence des hameaux, la rareté des fumées (...) donnèrent au jeune Toscan un sentiment de malaise et d'insécurité qui s'aggravait à chaque foulée (Druon, Reine étranglée,1955, p. 189).
P. métaph. ou au fig. (cf. supra I B 2). Voilà quelles secousses (...) l'amenèrent [Boulanger] aux extrêmes frontières où l'on n'a plus qu'un pas pour entrer dans la mort. Et ce qui l'y jeta, ce fut ce désert moral dès le soir de l'enterrement (Barrès, Appel soldat,1900, p. 521).Le vide et le désert de toute préexistence (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 255).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. désertification. Transformation d'une région en désert. Cinq cents chercheurs ont préparé une étude du processus et des causes de la désertification, une carte mondiale des zones menacées et un projet de plan d'action (L'Écologie, enjeu politique, p. 30. Suppl. aux dossiers et documents du Monde, mars 1978).
Prononc. et Orth. : [dezε:ʀ], fém. [-zε ʀt]. Enq. : /dezeʀ, -t/. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. I. Adj. ca 1100 « inculte » (Roland, éd. J. Bédier, 3246); ca 1100 « vidé de ses habitants » (ibid., 664). II. Subst. 1. [Ca 1100 les deserz e les tertres (Roland, éd. J. Bédier; leçon du ms. O que L. Foulet, Gloss. pense devoir maintenir)]; 1135 « zone sèche et inhabitée » (Wace, Conception de Notre Dame, 313 ds Keller, p. 31 : Joachim es deserz ala); 1269-78 fig. (J. de Meun, R. de la Rose, éd. Lecoy, 6314 : de ce mondain desert); 1618 « lieu peu habité, retraite solitaire » (Racan ds Dub.-Lag.); 3. 1788 « absence, manque » (Buffon, Hist. naturelle, t. 4, p. 74). I empr. au lat. class. desertus « désert, inculte ». II empr. au lat. impérial desertum « désert, solitude ». Fréq. abs. littér. : 7 623. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 13 589, b) 12 209; xxes. : a) 9 082, b) 8 814. Bbg. Gohin 1903, p. 343. − Gottsch. Redens. 1930, p. 354.