| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉRIVER2, verbe trans. TECHNOL. Défaire ce qui est rivé, enlever les rivets. Il est aussi difficile de défaire le joint au mastic de fonte que de dériver le collet d'un cuissard [d'une chaudière à bouilleurs] (Ser.Phys. industr.,t. 1, 1888, p. 138).− En partic., HORLOG. Dériver une roue. ,,La chasser de son pivot`` (Chesn. 1857). Rem. On rencontre ds la docum. a) Le synon. dériveter, verbe trans. On remplace les tôles défectueuses en les dérivetant ou, en les découpant au chalumeau (Stocker, Sel, 1949, p. 57). b) Le dér. dérivoir, subst. masc., technol. Instrument utilisé en horlogerie pour dériver les pignons et les séparer des roues sans les abîmer (d'apr. Littré). Prononc. et Orth. : [deʀive], (je) dérive [deʀi:v]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Ca 1223 les denz avoit si desriver (Gautier de Coinci, éd. F. Kœnig, II Mir. 24, 90); 1410 desriver (Inv. des princes d'Orléans Valois, 234, J. Roman ds A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 486). Dér. de river*; préf. dé-*. Bbg. Gohin 1903, p. 373. − Gross (M.). Probl. des relations entre synt. et lex. Fr. mod. 1969, t. 37, p. 368. − La Landelle (G. de). Le lang. des marins. Paris, 1859, p. 78, 224. |