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DÉNIAISER, verbe trans.
A.− Faire perdre à quelqu'un sa niaiserie. Ce garçon (...) il aurait fallu le déniaiser, le dégrossir, pour le rendre acceptable (Larbaud, Jaune,1927, p. 277).
Emploi pronom. L. qui se déniaise, sans en devenir moins sot, − chose immuable (Barb. d'Aurev., 2eMemorandum,1839, p. 273).
B.− Faire perdre à quelqu'un son innocence dans les choses de l'amour :
Maurice (...) a joué le grand jeu de l'innocence. (...) C'est, à ma connaissance, au moins la troisième fois qu'il se fait... le baron. − Déniaiser? D'une femme, c'est ordinaire, mais d'un homme, c'est plus piquant. la comtesse. − J'étais moi-même dupe de sa fausse candeur. Jusqu'au jour où je l'ai vu entreprendre la baronne... Hermant, M. de Courpière,1907, I, 6, p. 7.
Emploi pronom. Je crois même (...) que nous nous... déniaisâmes, lui et moi, avec la même roulure (Courteline, Ronds-de-cuir,Homme qui boit, 1893, p. 217).
Prononc. et Orth. : [denjεze] ou par harmonisation vocalique [denjeze] (ds Pt Rob. et pour le lang. cour. ds Warn. 1968); je déniaise [denjε:z]. Admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. [1549 desnyaïser « leurrer, tromper » (Rob. Estienne, Dict. lat. d'apr. A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 489)]; 1572 « tromper » (Belleforest, Epist. aux princes, 184 ro, ibid.); 2. 1558 [une fille] (Bonaventure des Periers, Nouv. récréations, nouv. 8 ds Conteurs français du XVIes., 389 ds Quem. Fichier). Dér. de niais*; préf. dé-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 286. − Quem. 2es. t. 4 1972.