Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
DÉMÉRITE, subst. masc.
Littér. Ce qui fait que l'on encourt la réprobation ou la mésestime d'autrui. Anton. mérite :
... pour nous, il n'y a nul démérite à être dernier, surtout lorsqu'on a dix-sept ans et qu'on court avec des hommes de vingt. Montherlant, Les Olympiques,1924, p. 311.
THÉOL. Attitude de l'homme qui, du fait de l'existence du libre arbitre, est de nature à lui faire encourir un châtiment divin. La notion de rédemption suppose celles de démérite à effacer, de salut à gagner, de sacrifice expiatoire, etc. (Philos., Relig.,1957, p. 3602).
Prononc. et Orth. : [demeʀit]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. [Fin xives. « ce qui fait encourir la désapprobation » (Songe du Vergier ds Dochez)]; xves. [date du ms.] (Froissart, Chron., BN 2646, fo16 vods Gdf. Compl.). Dér. de mérite*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 53. Bbg. Bambeck (M.). Galloromanische Lexicalia aus volksprachlichen mittelalterlichen Urkunden. In : [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, p. 61. − Gohin 1903, p. 312.