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DÉFRISÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de défriser*.
II.− Emploi adj.
A.− [Correspond à défriser I A] Qui a été défrisé. Mèche, anglaise défrisée. Anton. frisé.Ianni courut le chercher et l'amena tout endormi, les moustaches défrisées, la tête soigneusement emmaillottée dans un mouchoir (About, Roi mont.,1857, p. 169).Un chapeau gris orné d'une seule petite plume défrisée (Apoll., Alcools,1913, p. 70).Une perruque défrisée pendait sur une pomme de bois (Duhamel, Suzanne,1941, p. 87):
... les plumes énervées battaient flasquement sur les bords du feutre, les cheveux étaient un peu défrisés, et quelques fétus de paille, ramassés dans la charrette, se mêlaient assez pauvrement à leur opulence. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 26.
B.− [Correspond à défriser II] . Au fig. Qui est vexé, contrarié. Synon. chiffonné.Je vous avoue que je suis assez défrisé quant à mon élève, ce brave Paul (L. Daudet, Am. songe,1920, p. 40).La pensée que j'allais peut-être avoir, pour m'apprendre à écrire, un abbé comme l'abbé Duplessis, me réjouissait, mais je fus très défrisée quand grand-père me répondit : − Ton maître d'écriture est un homme (Gyp, Souv. pte fille,1927, p. 65).
Fréq. abs. littér. : 22.