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DÉFOULER, verbe trans. et pronom.
A.− PSYCHANAL. Défouler ses tendances, se défouler. Se soumettre au cours d'un traitement à une analyse de ses résistances jusque-là refoulées (cf. refoulement).
B.− Usuel. Donner libre cours, à certains moments, à ses instincts habituellement refoulés.
1. Emploi pronom. réfl. Se défouler. Se libérer, dans des activités diverses, des tensions, interdits et frustrations intérieurs. Se défouler entre les douze cordes d'un ring, se défouler au volant.
Se défouler sur, contre, au détriment de (une personne, une chose). Libérer sur elle ses tensions, son agressivité. Que les députés (...) longtemps contraints par la rigueur procédurière et notoire de M. Debré, (...) se soient en quelque sorte « défoulés » au détriment de M. Pompidou (J. Fauvet dsLe Monde,20 avr. 1962).
2. Emploi trans.
a) [Par remplacement du réfl. par un attribut de la pers.] Défouler (une tendance, une idée, etc.) sur une personne, une chose. Se défouler, se libérer de cette tendance, idée, etc. en prenant comme exutoire cette personne ou cette chose. Il [Ch. Babut] défoulait sur ses héros le ressentiment accumulé en lui contre le catholicisme (Marrou, Connaiss. hist.,1954, p. 242).
b) Emploi factitif. Défouler qqn. Lui donner l'occasion de se défouler. L'automobile en tant qu'instrument à défouler les citadins emprisonnés (J. Duché dsElle,31 mars 1958).
Prononc. : [defule], (je me) défoule [deful]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 defuler « fouler aux pieds, maltraiter » (Roland, éd. J. Bédier, 2591) − 1611, Cotgr.; encore recensé comme ,,vx`` ds Trév. 1752 et 1771 ainsi que ds Ac. Compl. 1842; 2. 1950 trans. psychanal. « libérer une tendance habituellement refoulée » (Choisy, Psychanal., p. 44). 1 dér. de fouler*; préf. dé-*; 2 formé comme anton. de refouler*. Bbg. Quem. 2es. t. 2 1971.