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DÉFÉRER1, verbe trans.
A.− DR. Porter une affaire, traduire un accusé devant la juridiction civile ou ecclésiastique compétente. Déférer au Conseil d'État, aux tribunaux :
Peut-on, quand le général de Pellieux conclut au non-lieu, sans avoir examiné les documents accusateurs, déférer un officier au conseil de guerre parce qu'il le demande? Clemenceau, L'Iniquité,1899, p. 56.
Déférer le serment à qqn. Lui demander de prêter serment à l'appui de ce qu'il avance pour se justifier et s'en rapporter à ses déclarations ainsi faites. Comme le juge n'avait pas d'autre preuve, il a déféré le serment à Schmoûle (Erckm. Chatr., Ami Fritz,1864, p. 134).
P. ext., vieilli. Dénoncer à une autorité. Le Brabançon déféra sur-le-champ la connaissance de ce fait à Louis XI (Balzac, Maître Cornélius,1831, p. 219).Déférer au nouveau pape (...) quelques propositions scandaleuses (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 4, 1859, p. 368).
B.− Vieilli. Décerner une dignité, un honneur. On proposa de déférer la couronne à Wladislas (Mérimée, Les Faux Démétrius,1853, p. 383).
P. anal. Déférer une succession à qqn. Déclarer qu'elle lui revient, la lui attribuer. Les comités avaient déféré sa succession à un avocat de Toulouse (Vogüé, Morts,1899, p. 99).
Prononc. et Orth. : [defeʀe], (je) défère [defε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Conjug. : change [e] fermé (é accent aigu) en [ε] ouvert (è accent grave) devant syll. muette sauf au fut. et au cond. je déférerai(s). Homon. défère/défaire; défère/déferre (de déferrer). Étymol. et Hist. Cf. déférer2.