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DÉCONNER, verbe intrans.
Vulg. Dire ou faire des conneries*. Quand je suis saoûl, je déconne (...) je sais plus ce que je dis (Méténier, Lutte pour amour,1891, p. 212).Un exalté qui déconnait à tort et à travers dans la politique (Arnoux, Crimes innoc.,1952, p. 184):
− Dis donc, tonton, demanda Zazie, quand tu déconnes comme ça, tu le fais exprès ou c'est sans le vouloir? Queneau, Zazie dans le métro,1959, p. 20.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. déconnage. Action de déconner; résultat de cette action. Nous voulons fonder une revue libre où tout puisse trouver place (depuis les plus sublimes rêves hyperphysiques (...) jusqu'aux plus larges (...) déconnages) (Smet, Nouv. arg. de l'X, 1936, p. 201).
Prononc. : [dekɔne], (il) déconne [dekɔn]. Étymol. et Hist. [xviiies. Piron cité par A. Delvau, cf. infra]; ca 1865 « sortir du con » (Delvau, Dict. érot. mod.); 1883 au fig. (L. Larchey, Dict. hist. arg., Nouv. Suppl., p. 52). Dér. de con*; préf. dé-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 27.