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DÉCLINAISON3, subst. fém.
GRAMM. [P. oppos. à la conjugaison, paradigme des formes verbales] Action d'énoncer selon un paradigme les formes variables pourvues d'affixes que peuvent prendre les différents constituants d'un syntagme nominal dans les langues à flexion. Comprenons, sous ce nom de déclinaison, tous les changements que peut éprouver la forme primitive d'un nom (Destutt de Tr., Idéologie,2, 1803, p. 182).Le grammairien qui une fois la première ouvrit la grammaire latine sur la déclinaison de « Rosa, Rosae » n'a jamais su sur quels parterres de fleurs il ouvrait l'âme de l'enfant (Péguy, Argent,1913, p. 1130).
Rem. ,,On ne dit jamais la déclinaison d'un verbe`` (d'apr. Littré). Pourtant déclinaison a pu s'employer à propos du verbe : la déclinaison du verbe « être » (Destutt de Tr., op. cit., p. 206).
Prononc. et Orth. Cf. déclinaison1. Étymol. et Hist. 1. Ca 1236 gramm. (Henri d'Andeli, La Bataille des VII Ars, éd. A. Héron, IV, 385 ds T.-L.); 2. 1583 astron. (Premières œuvres de J. Devaulx, pillote, Havre ds Jal1); 1690 « variation de l'aiguille aimantée » (Fur.). Dér. du lat. class. declinatio « déclinaison ».
STAT. − Déclinaison1, 2 et 3. Fréq. abs. littér. : 107.
BBG. − Lew. 1960, p. 56.