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DÉCAVÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I.− Part. passé de décaver2*.
II.− Adj. et subst. masc.
A.− Qui a perdu toute sa cave (cf. cave4), tout son argent au jeu. Joueur décavé. Gonçalves reconnut le joueur décavé qu'il avait secouru au cercle le soir de son arrivée à Lisbonne (Morand, Eur. gal.,1925, p. 96).
Emploi subst. masc. Eugène, le décavé de soixante mille francs, est en train de solliciter et d'obtenir une place (Goncourt, Journal,1868, p. 416).Un décavé, qui avait eu des différences énormes au baccara, pendant trois mois (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Endormeuse, 1889, p. 1174).
B.− Au fig., fam. Qui a perdu toute sa fortune, qui est ruiné :
1. Nobles décavés, académiciens chasse-galette, journalistes à court d'argent, dames du monde ruinées, s'adonnent à cette profession [d'aménageur de milliardaires]... L. Daudet, L'Amour est un songe,1920, p. 221.
Emploi subst. masc.
2. À deux heures, plus rien, l'effondrement, le reste de la nuit passée pour le décavé à se demander où il trouvera de quoi faire honneur au chèque et à sa signature, la matinée employée en démarches vaines! Bourget, La Geôle,1923, p. 157.
Prononc. et Orth. : [dekave]. Ds Ac. dep. 1835. Fréq. abs. littér. : 9.