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DÉBUCHÉ, DÉBUCHER1, subst. masc.
A.− [Correspond à débucher1A]
1. CHASSE. [Le compl. désigne un animal] Action de débucher, de quitter le refuge du bois; p. ext., résultat de cette action, fait d'arriver en terrain découvert. J'attends (...) le débuché d'un sanglier, qui se refuse à quitter sa bauge (E. et J. de Goncourt, Journal,1871, p. 849).Le débucher du daguet rouge (...) l'avait néanmoins surpris (Genevoix, Dern. harde,1938, p. 79).
2. P. méton.
a) ,,Fanfare que l'on sonne quand l'animal débuche. Elle a été composée par le marquis de Dampierre vers 1778`` (Duchartre 1973). Sonner le débuché (Ac.1835-1932).Il [le marquis] saisissait sa trompe pour sonner le débucher (Druon, La Chute des corps,1950, p. 22).
b) Rare. Terrain à découvert. Il [le sanglier] se décide à un grand parti et se dirige vers le débuché qui mène à la forêt de Châteauroux (La Hêtraie, Chasse, vén., fauconn.,1945, p. 186).
B.− [Correspond à débucher1B] Action de faire sortir (un animal) de sa cachette (notamment à grand renfort de bruit); résultat de cette action. Elle était partie [la chasse], tantôt forcenée, tantôt réfléchie, à travers les fourrés, les clairs, les ronciers (...). Et des hommes, des femmes interpellaient Cardas (...) « L'avez-vous vu? (...) » « Ah! le beau débucher » (Vialar, Débucher,1953, p. 165).
P. métaph. Les missions chantantes de l'Armée du Salut, l'accueil hospitalier des Quakers feront (...) de grandes battues de dévouements, d'immenses débuchers de charité (Morand, Eau sous ponts,1954, p. 164).
Prononc. et Orth. : [debyʃe]. Ds Ac. 1718 s.v. desbucher; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Besch. 1845 écrit débûcher (à cause de bûche). Pt Rob. donne la var. débuché. Étymol. et Hist. Cf. débucher2. Fréq. abs. littér. Débuché : 1. Débucher1: 1.