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DÉBOULONNAGE, DÉBOULONNEMENT, subst. masc.
A.− Action de déboulonner; résultat de cette action :
1. Le boulonnement et le déboulonnement du batardeau sur le caisson s'effectuaient dans une chambre qu'il portait à sa périphérie et qui pouvait être remplie d'air pendant ses opérations. Bourde, Les Travaux publics,1929, p. 264.
B.− Au fig. (cf. déboulonner B) :
2. J'avais mis le nez dans l'autobiographie de Trotsky avec des idées de derrière la tête qui, je l'avoue, n'étaient point toutes innocentes. Les conjonctures actuelles en U.R.S.S. et le déboulonnage de Staline m'avaient incité à ouvrir ce gros livre... Mauriac, Mémoires intérieurs,1959, p. 133.
Rem. On dit aussi déboulonnement au fig. C'était le déboulonnement de l'idole, au milieu de la stupeur consternée (L. Daudet, Stup. XIXes., 1922, p. 243).
Prononc. : [debulɔna:ʒ]; [debulɔnmɑ ̃]. Étymol. et Hist. I. 1873 déboulonnage « action de déboulonner; résultat de cette action » (ici, il s'agit de la colonne Vendôme) (A. Daudet, Contes du lundi, p. 135); 1922 fig. le déboulonnage des idoles (L. Daudet, op. cit., p. 26). II. 1922 fig. déboulonnement de l'idole (Id., op. cit., p. 243); 1923 au propre (Barrès, Cahiers, t. 14, p. 145). Dér. du rad. de déboulonner*. I suff. -age*, II suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. Déboulonnement : 1. Bbg. Ac. Fr. Dict. de l'Ac. Banque Mots. 1973, no5, p. 99.