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DÉBOTTER, verbe trans.
[Le suj. désigne une pers.]
A.− Enlever les bottes à quelqu'un. Et bien, monsieur, dit, en débottant son maître, le fidèle Adamas (...) faut-il songer au repas des fiançailles? (Sand, Beaux MM. Bois-Doré,t. 1, 1858, p. 186).
B.− Emploi pronom. réfléchi. Enlever ses bottes :
Pendant quarante ans, il [Basile II] ne se débotta pas, il ne descendit pas de son cheval et quand il se coucha pour mourir, cette nation n'existait plus. Bloy, Journal,1903, p. 194.
Rare, emploi subst. de l'inf. Synon. débotté*, subst. masc.La faveur, la disgrâce, le lever, le débotter, voilà les phénomènes (Courier, Pamphlets pol.,Lettres au rédact. du Censeur, 1819-20, p. 30).
Rem. Correspondant au sens de botter* III, le sens « débarrasser de la boue, de la neige qui adhère » est enregistré par Canada 1930 : ,,débotter un cheval, une charrue``.
Prononc. et Orth. : [debɔte], (je) débotte [debɔt]. Ds Ac. 1694 et 1718 s.v. desbotter; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. L'ensemble des dict. dont Ac. admet débotter ou débotté subst. Étymol. et Hist. 1erquart xiiies. « enlever les bottes » ici pronom. (Reclus de Molliens, Carité, 134, 1 ds T.-L.); d'où 1701 débotté part. passé subst. « moment de l'arrivée » (Fur.); 1811, 17 déc. au débotté « à l'improviste » (Jouy, Hermite, t. 1, p. 291 : le jeune homme, arrivé par un autre chemin, avait été reçu, au débotté, par un mari qu'il croyait bien loin). Dér. de botter*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 5.