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DALLER, verbe trans.
A.− Sens physique
1. [Le suj. désigne une pers.] Paver avec des dalles, recouvrir de dallage.
a) [Le compl. d'obj. désigne un sol, une surface] Daller un chemin. L'autocrate romain fait daller les routes (Faure, Esprit formes,1927, p. 260).
b) P. méton. de l'obj.; [le compl. d'obj. désigne un lieu] Paver de dalles le sol de ce lieu. Daller un vestibule (Ac.1835-1932).
P. métaph., emploi pronom. à sens passif. La littérature que nous allions créer devait être stridente (...) élever sa pointe en minaret comme à Stamboul; se daller en marbre comme à Venise (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 5).
2. [Le suj. désigne l'obj. servant au dallage] Constituer le dallage de. Les grands carreaux qui dallaient les deux salles basses (Balzac dsLar. 19e).
B.− P. anal. ou p. métaph. Recouvrir d'une couche durcie ou unie. [Ils couchaient] sur de minces paillasses avec lesquelles on dallait le grand corridor de la prison (Joigneaux, Prisons Paris,1841, p. 239).Ce petit port m'écœure comme un nez punais. Ne dirait-on pas un fond de mare, dans une ferme mal tenue, que des canards ont dallé de leur fiente? (Renard, Écorn.,1892, p. 83).
Rem. Les dict. gén. à partir de Littré attestent le subst. masc. dalleur. Ouvrier qui pose des dalles (J.O., 11 mars 1872).
Prononc. et Orth. : [dale], (je) dalle [dal]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1319 (Compte de Gieffroy de Fleury ds Gdf. Compl.), attest. isolée; à nouveau 1800 (Encyclop. Méth., Architecture ds DG). Dér. de dalle*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 5.