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DÉSALTÉRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de désaltérer*.
II.− Emploi adj.
A.− Dont la soif est calmée. Les grandes passions, cérébrales ou sensuelles, sont affaires de gens dûment repus, désaltérés et reposés (Benoit, Atlant.,1919, p. 297).
En partic., péj. Qui s'est livré, ou a coutume de se livrer, à des excès de boisson. Toute la démence d'une populace mal nourrie, trop désaltérée et en armes! (Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 231).
P. ext. [En parlant d'un animal] Qui s'est repu de sang. D'aigles désaltérés dans de noirs lacs de sang, D'un peuple tout entier dans sa chair pourrissant (Lamart., Chute,1838, p. 929).
B.− P. anal. [En parlant de la terre ou des végétaux] Qui a reçu l'apport d'eau nécessaire. Oh! l'odeur adorable qui vient jusqu'ici (...), de feuillages mouillés et de terre désaltérée (Colette, Dialog. bêtes,1905, p. 129).
C.− Au fig. Qui est pleinement satisfait dans ses désirs, ses aspirations. Ils rêvent, étendus sans mouvement, sans voix; Les cœurs désaltérés font ensemble une pause (Sully Prudh., Vaines tendr.,1875, p. 192).
Fréq. abs. littér. : 35.