| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉPOITRAILLÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de dépoitrailler*. II.− Adj., gén. avec une nuance fam. ou péj. A.− [En parlant d'une pers., en partic. d'une femme] Dont la poitrine est découverte, dont les vêtements qui couvrent la poitrine sont ouverts. Je leur avais décrit (...) Carmen dépoitraillée, la chemise déchirée (Mauriac, Journal,1937, p. 126). B.− P. méton. [En parlant de la poitrine ou du vêtement qui la couvre] Qui est totalement ou partiellement découvert ou ouvert. Hors des lits, des bustes dépoitraillés se dressèrent (Courteline, Gaîtés esc.,Potiron, 1890, 4, p. 233).Elle avait un corsage dépoitraillé, un filet en loques (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 74). Prononc. : [depwatʀ
ɑje]. [a] ant. à la finale ds Pt Lar. 1968 et Warn. 1968. Cf. -ailler. Fréq. abs. littér. : 19. Bbg. Pauli 1921, p. 17. − Sain. Lang. par. 1920, p. 296. |