| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉMONTRÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de démontrer*. II.− Adj. Dont la vérité est établie d'une manière rigoureuse. Il [le Métaphysicien] se flatte de ne rien dire que de clair et d'évident, que de démontré (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 233).Nous pouvons maintenant considérer comme suffisamment démontrée, certaine et générale l'idée que... (J. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 75): ... les vérités les plus démontrées sont encore mêlées avec les assertions les plus téméraires et les moins prouvées.
Stendhal, Vie de Rossini,1823, p. 169. Rem. On rencontre ds la docum. a) Une loc. faite sur le modèle de jusqu'à plus ample informé : Mais cette richesse symptomatique et ce polymorphisme inusité ne doivent pas être admis, sans réserve jusqu'à plus ample démontré (Ménard ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1927, p. 418). b) Le composé non-démontré empl. subst. avec valeur de neutre. Toute croyance où il y a de l'« absurde » ou du « non-démontré » tend toujours à mettre à la tête du parti les gens les plus absurdes (Stendhal, Amour, 1822, p. 18). Fréq. abs. littér. : 691. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 564, b) 857; xxes. : a) 890, b) 608. |