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DÉLAVÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de délaver*.
II.− Adjectif
A.− Dont la couleur est ou semble affaiblie, estompée. Synon. blafard, (d)éteint, pâle; anton. vif.Le ciel de Paris avec ses bleus délavés (Goncourt, Journal,1883, p. 262).Des uniformes délavés, décolorés, couleur d'argile (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 390).Cf. aussi barder1ex. 4 :
1. Dans les échappées, on voyait des profondeurs denses, les sapins bleus à l'horizon, comme si le ciel délavé coulait sur eux. Montherlant, Le Songe,1922, p. 32.
En partic. Pierre délavée (joaill.); un regard délavé, des yeux délavés; un teint délavé.
Au fig. Qui est amolli, sans vigueur :
2. il [Delavigne] sait, quand il le faut, apporter quelques scènes maîtresses, quelques répliques qui font battre quatre mille mains, au secours de son ordinaire qui est la convention tenace, la langue délavée et la versification mitée. Thibaudet, Hist. de la litt. fr. de 1789 à nos jours,1936, p. 197.
B.− Qui est imprégné d'eau. Foin délavé. Les rognons, délavés dans l'eau grise qui leur servait de sauce (Zola, Lourdes,1894, p. 249):
3. ... les sections de mitrailleurs occupaient leur terrain, − leur terrain misérable et délavé − pas après pas arraché de la boue. Malraux, L'Espoir,1937, p. 731.
Fréq. abs. littér. : 64.