| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉGUENILLÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de dégueniller*. II.− Adjectif A.− [En parlant d'une pers.] Qui est vêtu de guenilles. Je les avais vus [les soldats turcs] déguenillés, loqueteux (Farrère, Homme qui assass.,1907, p. 70). − P. anal. Les statues sous les arbres, nues et blanches, avaient des robes d'ombre trouées de lumières; ces déesses étaient toutes déguenillées de soleil; il leur pendait des rayons de tous les côtés (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 466). − Emploi subst. Un groupe de déguenillés (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 219). B.− P. méton. [En parlant d'un vêt.] Qui tombe en guenille. Quasi-synon. déchiré.Un homme, enveloppé d'un manteau déguenillé (Hugo, Ruy Blas,1838, IV, 1, p. 414). Prononc. et Orth. : [degənije]. On peut entendre [degnije]. Cf. Fél. 1851, Passy 1914, Lar. Lang. fr. Cf. aussi, à titre de var., Barbeau-Rodhe 1930 (1revar.) et Warn. 1968 (pour le lang. cour.). Autre prononc. cour. [dεgnije]. Cf. Pt Rob. et Warn. 1968 (lang. cour.). Fréq. abs. littér. : 119. |