| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉGARNI, IE, part. passé et adj. I.− Part. passé de dégarnir*. II.− Adj. Qui a cessé d'être garni; qui a été complètement ou partiellement dépouillé de ce qui le garnissait. Partout des étalages vides, des épiceries dégarnies (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 53).Un petit officier aux yeux candides, au crâne rond et dégarni (Sartre, Mots,1964, p. 12): 1. J'avais quitté une campagne touffue, je l'ai retrouvée dégarnie, mais plus verte qu'en octobre, parce que les blés sortent de terre.
Renard, Nos frères farouches,1910, p. 169. − En partic. ♦ [En parlant d'un appartement, d'une pièce] Vidé de ses meubles. C'était une vaste salle dégarnie, sonore (Flaub., Champs et grèves,1848, p. 398) ♦ ART MILIT. [En parlant d'une position, d'une place] Dépourvu de troupes : 2. La Hollande possédait une flotte formidable et Ruyter, de grandes institutions et les frères de Witt; mais ses places fortes étaient dégarnies, son armée de terre n'existait réellement pas...
Du Camp, En Hollande,1859, p. 55. Prononc. et Orth. : [degaʀni]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme desgarni; ds Ac. 1740-1878 sous la forme moderne. Fréq. abs. littér. : 147. |